D'abord, si les clubs sont mécontents de jouer dans la neige, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux mêmes. Le règlement de la Pro League est en effet formel: toutes les pelouses doivent au besoin pouvoir être chauffées.
Mais parfois on ferme les yeux sur le règlement, qu'en d'autres circonstances l'on applique à la lettre, et même à la virgule.
Quand il s'agit par exemple d'empêcher pendant deux saisons, l'Union Saint-Gilloise d'évoluer dans son stade, ou de faire monter l'AS Eupen à la place du White Star, champion de la série, ou encore de refuser à Virton son inscription en D1B, alors que l'Excel avait récolté le plus de points.
Ensuite si les footballeurs américains de la NFL s'affrontent régulièrement en pleine tempête de neige, on ne voit pas pourquoi les joueurs de "soccer" belges ne pourraient pas en faire autant.
Enfin Paris Roubaix serait annulé au moins une année sur deux, si les pavés glissants à cause de la neige ou la pluie, étaient à juste titre jugés trop dangereux...
Mais peut-être, d'un autre côté, les dirigeants doivent-ils faire le maximum pour permettre aux joueurs d'évoluer sur la meilleure surface possible.
Ce qui n'aurait pas été le cas samedi à Mouscron, selon Genk, battu 2-0, qui veut faire rejouer le match, voire même le remporter par forfait.
Une plainte entièrement justifiée, selon l'ancien gardien du club (de 1990 à 1993) Jacky Mathijssen, consultant de Het Belang Van Limburg (https://bit.ly/3ssH2Vj).