Entré au jeu à la mi-temps - c'était 0-4 - dimanche à La Haye, l'attaquant international néerlandais d'Ajax Quincy Promes (28 ans, 47 sélections, 7 buts), qui avait repris l'entraînement jeudi ne s'est pas débiné à l'issue de la rencontre remportée 4-2 contre ADO.
"L'enquête est toujours en cours, et je ne peux donc rien vous dire de plus à ce sujet", a-t-il poursuivi. "Je sais que tout le monde, y compris mes équipiers, a été très effrayé en apprenant ce qui m'arrivait, mais je sens quand même leur soutien, et celui de l'entraîneur (Erik ten Hag, ndlr). "Cela me fait un bien fou, et m'aide à me reconcentrer sur le foot. Je suis toujours aussi en forme qu'avant, et très soulagé d'avoir déjà retrouvé une vie normale. Ce que je préfère, c'est jouer, mais venir ici devant les caméras aujourd'hui ne me paraît pas plus difficile que d'habitude. Je ne l'ai jamais refusé, et je n'allais pas commencer maintenant. Je n'ai d'ailleurs rien à cacher..."
"Je ne le soutiens pas, j'ai juste besoin de lui et donc je l'utilise", a de son côté nuancé Ten Hag. "Je lui ai longuement parlé et il m'a semblé suffisamment bien dans sa tête, pour être aligné. Il restait d'ailleurs sur de très bonnes prestations, et il n'y avait donc aucune raison de l'écarter, même si j'ai mis quelques conditions. Il continuera à jouer tant qu'il les respectera. Je sais qu'il n'a pas voulu vous en parler, et cela restera donc entre lui et moi..."
"On joue tous les trois ou quatre jours, et j'ai par conséquent besoin de tout le monde", s'est justifié Ten Hag, qui malgré son souhait ne laissera pas partir le défenseur mexicain Edson Álvarez au mercato d'hiver.
"Et j'ai en particulier besoin de joueurs capables de faire la différence, comme précisément Quincy Promes...", a-t-il conclu.