Comme tous les clubs, le Standard est frappé de plein fouet par la crise sanitaire. La direction estime que le manque à gagner depuis le début de cette saison se situe entre 300 000 et 500 000 euros par match. C'est énorme quand les livres comptables sont dans le rouge.
"La dette est de 52 millions. Mais une dette devient un problème à partir du moment où on n’est plus capable de la couvrir', a expliqué Alexandre Grosjean, le directeur général du club liégeois, à
La LIbre Belgique. "La dette à court terme est couverte, en grande partie, par l’accord financier que nous avons conclu avec l’Inter Milan lors du rachat de Zino Vanheusden. Pour le reste, on sait que la viabilité d’un club de football est particulière."
"Pour être rentable, un club comme le Standard doit avoir des mercatos positifs sur le plan financier. Cela signifie qu’on doit vendre des joueurs en réalisant des plus-values. Vous avez deux façons de le faire: soit acheter pas cher et revendre cher; soit former des jeunes et les revendre à un moment donné. Si, dans votre académie, vous formez un gamin de 8 ans qui s’appelle Arnaud Bodart et qu'il intègre l’équipe première, c’est un joueur que vous n’avez jamais dû acheter et dont la valeur aujourd’hui est de l’ordre de 4,8 millions."
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