On l'a déjà dit: le Paris FC, la dernière victime, 0-3, de la remontée fantastique de l'AJ Auxerre en Ligue 2 française (de la 13e à la 3e place en moins d'un mois), est largement en tête de la série, et donc susceptible de rejoindre le tout puissant Paris Saint-Germain en Ligue 1 la saison prochaine.
Une "future" guerre qui rappelle la précédente, il y a très longtemps déjà, dans les années'80, ayant opposé le PSG au Racing Club de Paris.
A l'époque, terrorisé à l'idée de se voir supplanté sur la place parisienne par ce club richissime, le PSG avait vu avec surprise et un très grand soulagement, ce rival sombrer dans les profondeurs du classement.
Mais aussi, tenez vous bien, deux... états du golf persique.
Parce que si le PSG est qatari depuis son rachat par Qatar Investment Authority (QIA) en 2011, le PFC représente lui le... Bahrein.
"Et ce n'est pas un hasard", décrypte dans L'Equipe Carole Gomez, directrice de recherche,en géopolitique du sport à l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).
"Je ne crois pas à la coïncidence: Bahreïn est un poisson-pilote de l'Arabie saoudite qui est moteur dans le blocus imposé au Qatar depuis juin 2017 par une coalition dont Bahreïn fait partie...".
"Pour Bahreïn, s'associer à la marque Paris, c'est défier le Qatar et le PSG..."
"La lutte d'influence des rivaux du Golfe par clubs de foot parisiens interposés ne fait que débuter..."