L'Union Saint-Gilloise, mais pas seulement, a gagné ! Son ancien joueur Faïz Selemani, désormais actif à Courtrai, où il avait filé en début de championnat la saison dernière, alors qu'il était toujours sous contrat sur la Butte, devra verser une indemnité de 500.000 euros majorée des intérêts à son ancien employeur, a en effet annoncé le club bruxellois de Proximus League (D1B) ce vendredi
Selemani, 26 ans, avait cassé son contrat avec l'Union Saint-Gilloise de manière unilatérale durant l'été 2019, après avoir été renvoyé dans le noyau B à cause de son comportement inapproprié.
L'international comorien (4 sélections) s'était également vu interdire l'accès à l'entraînement de l'équipe première.
Quelques jours plus tard, Selemani s'était engagé, avec Courtrai, sans qu'aucune somme ne soit versée au club bruxellois qui a contesté le transfert.
"La RUSG a pris connaissance ce jour avec satisfaction de la décision du tribunal du travail dans le litige l'opposant à son ancien joueur Faïz Selemani", a écrit le leader de la D1B dans son communiqué (
https://bit.ly/2UriQCY).
"Le tribunal a considéré que le joueur avait unilatéralement rompu son contrat lors de l'été 2019.
"En conséquence, le joueur est tenu de payer à la Royale Union Saint-Gilloise une indemnité d'1/2 million d'euros majorée des intérêts".
"L'Union se réjouit tout particulièrement de cette décision qui assure de la sorte la pérennité du système de transferts en Belgique."
Celui-ci serait en effet par terre, avec des conséquences encore plus graves pour les clubs, que l'arrêt Bosman, si désormais tous les joueurs de Pro League pouvaient unilatéralement rompre leur contrat pour s'engager dans le club de leur choix, comme l'a fait Selemani l'année passée. .
Mais il n'en avait pas le droit, a donc tranché la justice, qui l'a condamné...