"Roberto Martinez joue un double jeu", dénonce-t-il. "L’avenir dira si voir aussi loin (la fin de son contrat de sélectionneur et directeur technique belge en 2022, ndlr) et son sens aigu de l'anticipation ne vont pas obstruer sa vision du présent", craint l'auteur du pamphlet. "Avec un tel groupe à sa disposition, ce serait du gâchis..."
Courtois est évidemment l'exemple le plus flagrant pour soutenir la thèse du double jeu.
Mais le cas de l’attaquant madrilène est différent.
Bref en équipe nationale il n'est "pas apte", alors qu'il brille dans le même temps avec le Real.
Autrement dit, écrit France Football noir sur blanc, "Martinez joue un double jeu et une carte bien plus personnelle. Officiellement, il fait tourner et lance des jeunes, mais derrière cette rotation effrénée et cette volonté, louable,de préserver ses troupes, se cacherait un autre plan: celui d’entretenir les meilleures relations du monde avec le Real et les clubs de Premier League.
Le poste sera donc vacant au Real, dont le président Florentino Pérez sait renvoyer l'ascenseur quand on sert ses intérêts. Ce qui est présentement le cas du Catalan. Ce dernier jouit en outre d’une très bonne cote en Angleterre, son pays d’adoption, où il a fait monter Swansea de deux divisions (de le D4 à la D2) en autant d’années (de 2006 à 2008), remporté la Cup avec Wigan en 2013, et mené Everton à la cinquième place en 2014.
Roberto Martinez sait contenter son monde en fonction des intérêts de chacun (joueurs, clubs, Fédération belge), y compris des siens", selon Thierry Marchand.
"De ces petits arrangements que son prédécesseur Marc Wilmots n’était lui jamais arrivé à générer, il a fait un mode de fonctionnement. Il se dit très attaché à la Belgique, mais est allé vivre le confinement en Écosse. Il est un habile diplomate, autant qu’un fin stratège. Il l’avait d'ailleurs déjà montré il y a deux ans lorsqu’on lui avait mis dans les pattes un adjoint nommé Thierry Henry, qu’il avait aussitôt cantonné à la gestion des attaquants, délimitant ainsi son territoire jusque dans les conférences de presse...", conclut-il.