Formé à Vojvodina puis joueur du Standard (55 buts en 157 rencontres officielles), l’ex-attaquant (ailier gauche), petit par la taille (1m68) mais grand par le talent, Silvester Takac, aujourd'hui âgé de 79 ans, suivra chez lui, à Nice (qu'il a entraîné de 1996 à 1998 avec une victoire en coupe de France à la clé), jeudi soir (20 heures), la rencontre qui opposera les deux clubs à Sclessin, au 3e tour préliminaire de l'Europe League.
Un match tout à fait particulier pour lui, forcément, ainsi qu'il s'en est ouvert depuis son domicile de Nice à Stéphane Lecaillon, dans l'Avenir (
https://bit.ly/3mKZWnr).
Takac a porté le maillot numéro 11 (comme Robbie Rensenbrink à Anderlecht !) du Standard, si nos souvenirs sont exacts, de1969 à 1974, et remporté deux titres nationaux (en 1970 et 1971) sous la houlette de feu René Hauss.
Il avait auparavant évolué à Vojvodina, le club de sa ville natale de Novi Sad, de 1953 à 1966.
"Vojvodina, c’est ma deuxième famille", explique-t-il. "Là où tout a commencé pour moi, à 13 ans. On y a été champion en 1966, pour la première fois dans l’histoire du club. Mais mes plus belles années sportives, je les ai connues au Standard, où j’ai joué avec des joueurs extraordinaires comme Christian Piot, Wilfried Van Moer ou Léon Semmeling. Je me souviens notamment de la fois où on a éliminé le Real Madrid, en 1970. Mon cœur balance entre ces deux équipes, mais disons que j’ai un petit faible pour Vojvodina, vu que c’est de là que je proviens. Mais je sais que ce sera dur pour eux, car le championnat belge est plus dense alors qu’en Serbie, on retrouve aujourd’hui en D1 des équipes qui étaient en D3 à mon époque (avant l’éclatement de la Yougoslavie, ndlr). Cela dit l'absence de son chaud public sera quand même un handicap pour les Belges...", estime Takac.
Takac a également entraîné le RFC Liège - et très bien - de 1978 à 1982.