Le football est de plus en plus une affaire de gros sous, le fossé entre les clubs pros et les clubs amateurs ne cesse de grandir. Mais certains petits clubs montrent les dents, comme Diegem, qui réclame son dû auprès du TAS sur le transfert de Yannick Carrasco en Chine. C'est ce que révèle Le Soir.
En février 2018, Carrsoco quittait l'Atlético Madrid pour la Chine. Dans les médias, on évoquait une somme de 30 millions d'euros mais, officiellement, l'ailier belge n'aurait coûté que 10,5 millions d'euros.
A Diegem comme à Genk, on n'y croyait pas. D'autant que les sites spécialisés évaluaient le joueur à une bonne septantaine de millions d'euros. Selon une conversation entre Christophe Henrotay et l'Atlético Madrid, l'espoir était même de toucher entre 85 et 100 millions d'euros.
Au moment de l'achat de Carrasco, le groupe Wanda, propriétaire de Dalian et de l'Atlético, a versé un sponsoring de 54 millions au club espagnol. Pour Diegem, il s'agissait d'une somme de transfert camouflée afin de ne pas devoir payer les indemnités de formation, le pourcentage sur la plus-value à Monaco et les taxes (100 % du transfert) au gouvernement chinois.
Diegem (et Genk, également intéressé) ont d'abord porté l'affaire devant la FIFA, qui s'en est lavée les mains "fautes de preuves." Forcément, puisque le groupe Wanda est aussi sponsor principal de la FIFA.
Diegem, qui évolue en D2 amateurs, a donc décidé de poursuivre son action devant le Tribunal Arbitral du Sport. Il espère récupérer 500.000 euros.