"J'ai commencé à me poser des questions dans la semaine précédant le premier match de championnat à Malines (2-2 le 9 août, ndlr)", a-t-il avoué. "Comme entraîneur je veux bien déléguer certaines choses mais si au fil du temps il ne me reste que le titre de T1 et aucune attribution, il faut en tirer les conséquences. C'est ce que j'ai fait, même si le tempo de la passation officielle de pouvoir n'a pas été celui que je prévoyais..."
"Mais bon, c'est la vie", admet sagement l'ancien Soulier d'Or (1983). "Je regrette que l'histoire se termine ainsi. Je l'avais imaginée autrement lors de mon retour que j'avais toujours désiré. Mais je considère que j'ai fait ce que j'avais à faire, et jusqu'au bout..."
La différence avec les deux précédents divorces, c'est que Vercauteren exprime moins vivement sa déception par rapports aux gens qui l'ont éloigné du Parc Astrid, entre autres sans doute parce qu'il a cette fois moins été pris en traître.
La preuve, c'est qu'il n'exclut pas de revenir voir des matches, alors que les autres fois il faisait carrément un détour pour ne pas passer devant le stade, s'il n'y était pas obligé.
"Mais revenir ne sera jamais facile", avoue-t-il.
"Tant mieux si Anderlecht peut être champion avec Vincent (Kompany). Comme je l'avais d'ailleurs rappelé aux joueurs avant la saison, sa véritable place a toujours été la première. Je ne suis pas du tout en train d'attendre qu'il se plante. Bien au contraire..."
Et ton avenir professionnel ?
"J'avais prévu d'arrêter en 2022", répond-t'il. "Mais là on est en 2020, donc je ne suis pas encore au bout du chemin. A court terme je pourrais entraîner ou accepter un poste de directeur technique quelque part. On verra..."