Malgré sa deuxième place au championnat de Turquie, Trabzonspor ne jouera donc pas la prochaine Ligue des champions. Son appel a été rejeté par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Celui-ci a en effet confirmé la suspension pour une saison des Coupes d’Europe pour ne pas avoir respecté les règles du fair-play financier.
Début juin, Trabzonspor, sextuple champion de Turquie, avait été sanctionné par l’UEFA pour ne pas avoir respecté un accord conclu en 2016 qui prévoyait un retour à l’équilibre financier sur l’exercice 2019.
C’est le club stambouliote de Besiktas, troisième du championnat, qui hérite du ticket pour la prochaine Ligue des champions, selon l’article 4 du règlement UEFA concernant la participation aux Coupes d’Europe pour la période 2018-2021.
Cette saison, l’AC Milan avait vu sa qualification en Europe League annulée pour ne pas avoir respecté les règles et accumulé plus d’un demi-milliard d’euros de pertes depuis 2014.
Manchester City a eu plus de chance: le 13 juillet, le TAS a en effet annulé la suspension de deux ans, de toutes compétitions européennes, infligée par l'UEFA. Il a aussi réduit de 30 à 10 millions d'euros l'amende décidée par l'instance suprême du football européen.
Le jugement complet qui vient d'être publié atteste que Man City a certes affiché "le plus grand mépris" envers l'enquête de l'UEFA, mais "n'a pas enfreint les règles du fair play financier (FPF)".
L'UEFA, malgré une longue enquête, n'a en effet pas réussi à prouver que City avait dissimulé des sources de financement par ses propriétaires en les faisant passer pour du sponsoring.
Ce n'est cependant pas l'avis du journal allemand Der Spiegel, qui accuse Manchester City d'avoir menti au TAS pour faire annuler son interdiction de compétitions européennes.