Ce qui n'est ni à l'honneur de la Maison Verte, ni de l'entraîneur Claude Puel.
Le gardien internationall (trois sélections de 2010 à 2015) de 33 ans a reçu en mains propres une lettre lui signifiant sa mise à pied à titre conservatoire.
Une lettre dans laquelle le club stéphanois lui reproche un retard à l'entraînement vendredi passé.
Ruffier était pourtant arrivé une heure avant le début de la séance, selon L'Equipe, mais s'est présenté en retard sur le terrain à cause d'un "strap qui a tardé à lui être posé".
L'ASSE en a visiblement profité pour entamer une procédure à son encontre, dont la finalité pourrait aller du rappel à l'ordre à une sanction pécuniaire, voire un licenciement.
Dans une situation économique compliquée, les Verts aimeraient se séparer de son salaire, estimé à 2,8 millions d'euros par an.
Mais Ruffier refuse de s'en aller, quand bien même Puel ne le fait plus jouer.
Ce nouvel épisode donne clairement l'impression que l'ASSE a sauté sur la première occasion pour tenter de le licencier.
Arrivé au club en 2011, l'ancien Monégasque est devenu le gardien le plus capé des Verts en Première Division, fin novembre, en dépassant la légende Ivan Curkovic.