Une enquête de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) va révéler lors de la publication d'un rapport de 130 pages, à la mi-juin, que c'est bien l'Arabie Saoudite qui pollue le paysage audiovisuel anglais. Elle diffuse en effet illégalement des matches de Premier League de football via sa chaîne pirate beoutQ, peut-on lire dans le Guardian.
Une révélation qui remet en cause la rachat de Newcastle pour 300 millions de livres sterling (environ 334,5 millions d'euros), par un fonds d'investissement public saoudien.
Des remarques négatives basées sur les conclusions de cette enquête pourraient en effet être jointes par la Premier League, qui a pu en prendre connaissance, au dossier de rachat. C'est peut-être même déjà fait !
Pour l'OMC les choses sont claires: l'Arabie Saoudite viole le droit international. Pas bon pour son matricule !
Au point de faire peser un énorme doute sur la prise de contrôle du club de Newcastle, par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite du prince héritier Mohammed bin Salman.
Celui-ci avait toujours nié le lien entre l'état saoudien et beoutQ.
Le consortium espérait recevoir le feu vert de la Premier League le 1er juin. La demande a été introduite il y a près de deux mois. La réponse est en général annoncée un mois plus tard.
L'UEFA, la FIFA, la Premier League et la Liga, entre autres, ont jusqu'à présent vainement tenté de faire interdire la diffusion en streaming de rencontres, par beoutQ.