C'est un cadeau tombé du ciel, mais cela figure noir sur blanc dans le contrat: si ADO La Haye ne descend pas, son célèbre entraîneur britannique Alan Pardew a droit à une prime de maintien de cent mille euros. "Un non sens total", a-t-il lui même déclaré, dans des propos rapportés par Voetbal International. "Je n'imagine même pas que certains puissent penser que je vais la réclamer. Je n'en veux pas..."
On sait en effet que la fédération néerlandaise de football (KNVB) n'a pas renvoyé en deuxième division, ADO La Haye et le RKC Waalwijk, qui occupaient pourtant les deux dernières places du classement lors de l'arrêt (définitif) du championnat.
"Oui le club est sauvé, et j'en suis très soulagé", admet Pardew. "Mais ce n'est pas grâce à moi, même si j'y serais peut-être arrivé. Je ne vais donc rien exiger mais si l'argent arrive quand même sur mon compte, je demanderai qu'on le reverse directement aux hôpitaux de la ville..."
Concernant la situation sportive Pardew, actuellement confiné dans le Sussex avec sa compagne, recommande de ne pas triompher.
Il juge toutefois que la décision est juste, vu qu'avec huit matches à jouer, ADO avait encore toutes ses chances d'assurer le maintien.
"Mais je comprends très bien la déception de Cambuur et de De Graafschap (les deux premiers de la D2 qui ne montent pas, ndlr). "Je compatis, et j'espère qu'ils auront droit à de solides compensations..."
Alan Pardew et son assistant Chris Powell sont en fin de contrat.
Aucune négociation n'a encore eu lieu et l'improbable, mais malgré tout inoubliable chapitre de l'histoire du club, pourrait bien se refermer fin juin.