Le coronavirus risque d'avoir des conséquences terribles pour les clubs de football. Trois d'entre eux ont déjà appris que Proximus ne les sponsoriserait plus l'an prochain tandis que les détenteurs de droits de retransmission réclament un remboursement.
Tous craignent que les sociétés de paris, qui ont subi une forte diminution de leur chiffre d'affaires, ne se retirent également.
"Nous resterons cependant fidèle à notre partenariat", dit Dennis Mariën dans Het Laatste Nieuws. Il est le général manager d'Unibet, qui sponsorise notamment Bruges. "Le foot est un des sports les plus importants pour nous, nous ne remettons pas le contrat en quetion. Nous sommes aussi partenaires de la Pro League depuis 7 ans et nous allons continuer à investir." Il n'exclut cependant pas des discussions avec toutes les parties. "Ce n'est pas encore à l'ordre du jour, mais ça pourrait. Nous devons voir comment sortir au mieux de la crise."
La Loterie Nationale sponsorise Anderlecht et n'envisage pas de changement tandis que chez Napoleon Games, qui soutient Gand et le Cercle, le CEO Tom De Clercq réagit de la sorte. "Nous ne voulons pas faire preuve d'opportunisme pour ne payer. Un sponsoring, c'est pour le meilleur et pour le pire. Nous verrons si nous pouvons trouver des accords, une sorte de compensation ou une prolongation de la date du contrat mais nous ne paniquons pas. D'ici septembre, la situation peut encore changer." Il affirme qu'aucune clause des contrats ne prévoit l'arrêt du championnat. "Les avocats ont tout relu mais aucun d'entre eux n'a imaginé une pandémie."
Chez Golden Palace Casino & Sports, sponsor de l'Antwerp, de Malines, et de Courtrai, le CEO Massimo Menegalli est partisan d'un dialogue constructif. "Nous ne voulons pas de compensation, de remboursement ou de diminution du contrat. Nous travaillons sur du long terme et il ne s'agit pas seulement d'argent. Nous pouvons avancer des idées en matière de marketing."