Le coronavirus a de nombreuses conséquences directes et indirectes sur la santé.
Selon une enquête menée par la Fifpro auprès de 1600 footballeurs professionnels (1134 hommes et 468 femmes) évoluant en Angleterre, France, Suisse, Afrique du Sud ou encore aux Etats-Unis, "22% des joueuses et 13% des joueurs ont fait état de symptômes compatibles avec le diagnostic d'une dépression", soit près du double de ce qui est constaté en temps normal. "Le pourcentage de joueurs signalant des symptômes était significativement plus élevé parmi ceux inquiets pour leur avenir dans l'industrie du football", relève le syndicat mondial des joueurs, qui a réalisé le sondage avec l'hôpital universitaire d'Amsterdam.
Un retour à la compétition pour les soulager? "Si nous mettions la pression sur les joueurs afin de les faire revenir dans un environnement où ils pourraient sentir que leur sécurité est mise en danger, cela augmenterait plutôt leur anxiété et leur inquiétude"