Le Royal Albert Quévy-Mons, en l’absence de fusion avec les Francs Borains, conjuguée à la crise du coronavirus, fait face à d’importantes difficultés financières. Mais veut relever la tête.
Alors qu’une fusion avec les Francs Borains était sur le point de voir le jour, le comité du club a dû prendre acte de la volonté des Borains ne pas concrétiser ce projet discuté depuis plusieurs mois avec différents partenaires.
Arrivé au Tondreau en 2015 pour occuper un stade alors sans club, le RAQM, qui voyait enfin arriver la fin de ses tracas financiers grâce à la fusion, à présent avortée, est à nouveau en difficulté, et même plus que jamais vu la crise sanitaire qui le prive de rentrées d’argent. depuis la suspension des activités.
Alors, que faire ?
"Nous avons décidé de passer par une procédure de réorganisation judiciaire", explique le président du club Hubert Ewbank dans un communiqué publié sur le site internet du club.
"Le but est de préserver la continuité des activités du RAQM pendant la saison 2020-2021" (en D3 amateurs et en P2 Hainaut, ndlr).
"Nous travaillons également sur de nouvelles sources de revenus pour retrouver une situation en équilibre. Nous avons notamment sollicité l’aide de la ville de Mons qui, pour l’instant, n’a pas donné de réponse".
"Par facilité, nous aurions pu décider de jeter l’éponge et mettre le club en faillite… Mais nous nous devions de nous battre pour maintenir le centre de formation", conclut Hubert Ewbank.
Le vote: Il n'y aura donc plus jamais de grand club à Mons ?