Le tribunal de l'Entreprise de Nivelles a accordé lundi un délai courant jusqu’au 30 avril à l'AFC Tubize, pour espérer finaliser la procédure de PRJ (procédure de réorganisation judiciaire) qui aurait dû se terminer le 29 février, a -t-on appris lundi sur le site lavenir.net.
Un délai certes bienvenu, mais qui ne sauvera peut-être pas le club brabançon, obligé pour s'en sortir de vendre deux joueurs - Luo Xin et Yimming Mu - en Chine.
Mais l'opération semble très difficilement réalisable? en raison de la situation sanitaire que connaît ce pays avec le coronavirus.
Comment en est-on arrivé là? C'est simple: Tubize ne peut plus compter sur les Sud-Coréens de Sportizen.
Leurs propres difficultés financières les contraignent en effet à arrêter la pompe actionnée par eux depuis l'été 2014 à hauteur annuelle d’environ un million.
Tubize accuse un passif qui dépasse le million d'euros: 478.000 euros dus aux joueurs, 400.000 euros aux institutionnels, et 300.000 euros aux créanciers ordinaires.
Et même s'il parvient à vendre les deux Chinois - restons optimistes - il ne serait pas tiré d'affaire pour très longtemps, puisqu'il lui faudra par la suite assumer son train de vie, en particulier payer les joueurs et les fournisseurs.
Ce qui ne sera pas possible, s'il ne trouve pas très vite de nouveaux moyens financiers.
Mais comment ?
Le directeur général du club, Josselin Croisé, en appelle aux forces financières de l'ouest du Brabant Wallon.
En attendant les joueurs sont payés aux primes. Ils auraient même sans doute battu Visé (1-1) samedi, sans l'exclusion à la 49e minute de Mohamed Aoulad (ex-Anderlecht et Charleroi), qui venait de monter au jeu.
Tubize reste ainsi scotché à a la 14e place de la D1 amateurs, à 1 point (23-22) de Visé, qui a joué un match en moins.
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