Après que la première phase d’une enquête menée par le cabinet de consultance Deloitte a montré le potentiel d’une BeNeLigue, une seconde phase de l’enquête de faisabilité d’un championnat entre clubs belges et néerlandais de football va être lancée, a indiqué vendredi la Fédération néerlandaise de football (KNVB).
Peu avant l’été 2019, les clubs belges du G5 (Anderlecht, le Standard, le FC Bruges, Genk et La Gantoise) et six clubs néerlandais (Ajax Amsterdam, AZ Alkmaar, FC Utrecht, Feyenoord Rotterdam, PSV Eindhoven et Vitesse) s’étaient mis à table pour se pencher sur l’idée d’une BeNeLigue censée réduire l’écart les séparant des cinq grands championnats européens.
Les clubs concernés avaient d’abord décidé de commander à Deloitte une étude qui a prouvé le potentiel de la compétition belgo-néerlandaise. "Sur base des conclusions actuelles, les parties concernées ont estimé que les conditions étaient réunies pour lancer la 2e phase, une étude de faisabilité, qui portera sur le format de compétition, ses effets sur les différentes compétitions et l’impact sur les clubs", selon le communiqué de la KNVB.
Mardi, Bart Verhaeghe, président du FC Bruges, avait indiqué dans un entretien au Monde, que la BeNeLigue pourrait voir le jour d’ici trois ans. "Le championnat devrait comprendre dix-huit clubs, dont huit Belges. Cela peut aller vite. Si ce n’est pas pour la saison prochaine, sans doute dans les deux suivantes", avait dit le président brugeois.