Francis Vrancken, copropriétaire du Beerschot Wilrijk, a jeté un fameux pavé dans la mare en affirmant qu'il était impossible que le FC Malines échappe à la relégation à la D1 amateurs dans le cadre de l'opération Mais propres. La fédération et le Kavé n'ont pas tenu à réagir. Le Beerschot est allé encore plus loin.
Le club anversois a fait part mercredi de son inquiétude auprès de l'UEFA) à propos de l'absence de procédure disciplinaire à l'Union belge dans le cadre du dossier de suspicion de trucage de matches qui impliquerait le FC Malines et, par extension, Waasland-Beveren. C'est ce qu'a annoncé jeudi l'avocat du club, Thomas Gillis, à l'Agence Belga.
"C'est sa version des faits, nous n'en savons rien", a répondu le porte-parole de l'URBSFA Pierre Cornez. "Nous ne voulons pas communiquer davantage sur cette affaire. Aucune autre information n'est disponible. Quand ce sera le cas, nous communiquerons. Entre-temps, l'enquête judiciaire se poursuit. Les déclarations de Francis Vrancken n'engagent que lui. Nous n'avons pas d'autres informations à ce sujet."
Au FC Malines, deux jours avant la finale retour, l'actionnaire majoritaire Dieter Penninckx ne veut pas s'exprimer sur le dossier. "Nous nous sommes mis d'accord au FC Malines pour placer le sport au premier plan. La réalité est que de plus en plus d'information du dossier sont divulguées. Nous ne pouvons pas répondre nous-mêmes aux déclarations, car nous n'avons pas accès au dossier. Personnellement, je garde l'espoir d'un bon dénouement." .