Quand ils ont appris que leur club était racheté par un des hommes d'affaires les plus riches du pays, les supporters d'Anderlecht ont sauté de joie: au moins, le Sporting ne passerait pas dans des mains étrangères.
Mais Coucke s'aperçoit aujourd'hui que diriger Anderlecht, ce n'est pas danser sur les tables à Ostende. Il ne se passe pas un jour sans qu'il doive se justifier: le noyau est faible, le club manque de liquidités, le mercato hivernal fut un échec, Anderlecht n'a pas trouvé l'entraîneur qu'il voulait... Sans parler de la gué-guerre avec Mogi Bayat.
Coucke peut pourtant encore compter sur le soutien d'un ancien. Pour Nenad Jestrovic, par exemple, le président n'est pas responsable de la faiblesse du noyau actuel. "Ce sont d'autres personnes qui ont composé le groupe et elles manquaient peut-être de compétences pour un grand club", dit-il dans Het Laatste Nieuws sans citer le nom de Luc Devroe.
"Heureusement, Marc Coucke est intervenu à temps. Maintenant, il tente de limiter les dégâts. On ne pourra le juger qu'en été et je suis confiant."
Jestrovic souligne aussi que les dirigeants travaillent. "Verschueren a déjà marqué le club de son empreinte en allant chercher Rutten, un type correct et de qualité. Anderlecht va bientôt retrouver les deux premières places."