La situation du Standard est compliquée et les récents développements judiciaires aux États-Unis n’arrangent rien. Selon les autorités régulatrices de l’Utah, trois filiales d’A-CAP, propriétaire du Matricule 16, sont accusées de ne pas respecter la législation locale. Ces entreprises ont été sanctionnées, avec interdiction de vendre leurs produits d’assurance jusqu’à la fin de l’année 2024.
« Leur santé financière est jugée préoccupante, et cela constitue un risque majeur pour leurs assurés et le public », précisent les régulateurs dans un communiqué. Ces difficultés financières pourraient avoir des répercussions directes à Liège, notamment en limitant les fonds injectés dans un club déjà en difficulté, affichant un déficit de 26,4 millions d’euros sur le dernier exercice. Cette situation pourrait également refroidir certains potentiels acheteurs intéressés par le rachat du club.
Malgré ces turbulences, Pierre Locht, CEO du Standard, s’efforce de rassurer les supporters sur le processus de vente. Invité lundi dans l’émission Dans le vestiaire, il a confié que la banque Moelis, en charge de la transaction, observe un intérêt marqué de la part des investisseurs. « Les candidats, européens et non-européens, sont impressionnés par les progrès réalisés ces derniers mois. L’objectif est de désigner rapidement, dans les prochaines semaines et non mois, un acheteur avec qui entamer des négociations exclusives », a-t-il affirmé. Bien que le club soit confronté à des défis majeurs, le dirigeant reste optimiste quant à l’avenir du Standard.