Après une Coupe du Monde décevante et le départ de Roberto Martinez, Domenico Tedesco lui succédait à la tête des Diables rouges.
Un sélectionneur qui laissait une bonne impression lors des premières rencontres dirigées, avec notamment une victoire 2-3 en Allemagne. Mais ensuite, les premières critiques ont vu le jour et la légitimité de Tedesco a commencé à être remise en cause. Ce fut particulièrement vrai après un Euro complètement raté.
Un changement rapide ?
Mais l'Italo-Allemand ayant prolongé son contrat avant la compétition, il était maintenu à son poste pour la Ligue des Nations. Les mauvais résultats, avec une seule victoire en six rencontres, pourraient cependant changer la donne. D'autant qu'un nouveau directeur sportif va arriver début décembre.
Vincent Mannaert va devoir prendre une décision au sujet de Tedesco, même s'il y aura d'autres dossiers à gérer en parallèle. Pour le moment, on ne sait pas si le coach sera maintenu ou s'il sera remplacé et surtout si la fédération peut se permettre financièrement de licencier un sélectionneur et d'en payer un autre en même temps.
Le candidat idéal
Ce qui est certain, c'est que si Tedesco est remplacé, il faudra trouver celui qui peut faire changer les choses. Car si les générations ne sont pas comparables, la génération actuelle regorge de jeunes talents prometteurs dont le potentiel ne semble pas exploité.
Un groupe où es cadres sont toujours présents et c'est avec eux qu'il va falloir composer. Actuellement, aucun ne semble être vraiment derrière le sélectionneur, Thibaut Courtois en étant l'exemple parfait. Le sélectionneur idéal est donc celui qui saura rassembler, fédérer et permettre de créer un vrai groupe, qui a envie de se battre pour le maillot et pour aller de l'avant ensemble.
Tedesco est loin d'être le premier coach à disposer d'une génération talentueuse sans lui permettre d'atteindre les objectifs fixés. Et dans tous les cas, les mauvais résultats ont toujours fini par coûter sa place au coach en place. Ce fut notamment le cas d'Hansi Flick, qui dû céder sa place à la tête de l'Allemagne à quelques mois de l'Euro à domicile.