Actuellement, les polémiques autour de l'équipe nationale belge ne manquent pas. Un Euro et une Ligue des Nations ratés ont remis pas mal de choses en question.
Au-delà du maintien ou non de Domenico Tedesco à la tête de l'équipe nationale, la question qui se pose concerne l'identité du sélectionneur. Cela fait en effet deux fois de suite que la fédération choisit un coach qui n'est pas belge.
Une question qui se pose
Et il n'y a pas qu'en Belgique que la question se pose. Ce fut aussi le cas pour l'Angleterre après la finale perdue contre l'Espagne l'été dernier à l'Euro. Il était ressorti que 30% des supporters des Three Lions pensaient qu'il fallait un Anglais à la tête de l'équipe nationale.
Sur les cinquante-cinq pays membres de l'UEFA, trente emploient des entraineurs qui ont la nationalité de la sélection entrainée. Et s'il y a évidemment pas mal d'exemples où ça fonctionne, il y a également des contre-exemples.
Exemples et contre-exemples
L'Italie avec Mancini, l'Espagne avec de la Fuente, la France avec Deschamps, elles ont toutes remporter un trophée avec un entraineur du cru. Mais Martinez a réussi à offrir une médaille de bronze à la Belgique et Otto Rehhagel avait réussi l'exploit avec la Grèce à l'Euro 2004.
Si Vincent Mannaert et les dirigeants de la fédération changent de sélectionneur, la question se posera de savoir s'il faut un Belge ou non. Avec les tensions communautaires qui peuvent exister, un coach belge peut être autant une solution qu'un problème.