Jeudi soir à Rome, Domenico Tedesco a de nouveau surpris pas mal de monde avec une composition inédite pour affronter l'Italie.
Une surprise qui n'a pas été très bonne pour la majorité des observateurs et pour les supporters ayant fait le déplacement dans la capitale italienne. Il y avait notamment la titularisation de Doku comme latéral droit qui laissait tout le monde pantois.
"Choix tactique compliqué"
Parmi ceux qui ont eu du mal à comprendre, on retrouver Jean-François Remy, ancien sélectionneur des Espoirs belges et qui a évidemment suivi la rencontre des Diables face à la Squadra azzurra.
"Le choix tactique était compliqué. J’avais l’impression durant les 40 premières minutes que les Diables étaient assis entre deux chaises, à se demander, notamment sur le flanc droit, qui fait quoi", analyse-t-il poour Sudinfo.
"On a évolué ainsi en défense à 5 en perte de balle avec Doku pour bloquer les montées de Di Marco et à 4 en possession, Debast occupant le poste de back droit, rôle dans lequel il n’a pas de repère. Je ne blâme pas ces joueurs car l’état d’esprit y était mais cela ne pouvait pas fonctionner", ajoute-t-il.
"Manque de cohérence"
Ce qui a le plus marqué Jean-François Remy, c'est la différence qui existe chez Tedesco entre ses paroles et ses actes. S'il tient un certain discours d'un côté, il agit différemment de l'autre et cela laisse l'ancien coach des Espoirs dubitatif.
"Il y a un manque de cohérence entre ce que Tedesco dit et ce qu’il fait, notamment en annonçant qu’il va mettre les joueurs à leur meilleure place. Quand il affirme qu’il avait déjà effectué des ajustements avant l’exclusion de Pellegrini, je cherche toujours lesquels", conclut-il.
Ce qui est certain, c'est que Tedesco se cherche. Et s'il n'est pas fermé au changement, la façon dont il le fait pose pas mal de questions. Le match contre la France de ce lundi devra permettre de corriger le tir, vraiment et dans le bon sens.