En mars prochain, les Diables Rouges affronteront l'Ukraine lors des barrages de la Nations League. Pourtant, l’incertitude plane toujours sur la présence de Domenico Tedesco à la tête de l'équipe nationale. L'analyste Thomas Chatelle appelle à une décision rapide pour clarifier la situation.
Une pression croissante sur Tedesco
Après les polémiques entourant Thibaut Courtois et, surtout, un Euro décevant, Domenico Tedesco se trouvait déjà sous forte pression au début de la campagne de Nations League. Malgré ses excuses publiques, le sélectionneur italo-allemand n’a pas réussi à inverser la tendance. Au contraire, ses choix ont été de plus en plus contestés.
Les mauvais résultats, un jeu médiocre, des expérimentations jugées inutiles, la critique acerbe de Kevin De Bruyne, des privilèges accordés à certains joueurs, une série impressionnante de forfaits… Autant d’éléments qui ont transformé cette campagne en un véritable chemin de croix pour Tedesco. La critique, tant des experts que du grand public, s’est ainsi intensifiée au fil des mois.
Mannaert prend son temps
La question est donc de savoir si Tedesco est l'homme idéal pour entamer le prochain cycle de qualification pour la Coupe du monde. Ces dernières semaines, de nombreuses rumeurs contradictoires ont circulé au sujet de son éventuel licenciement. Mais cette semaine, une mise à jour importante a été révélée.
Il a été confirmé qu'aucune décision officielle n’a encore été prise concernant l’avenir du sélectionneur. Et une décision ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année. Le nouveau directeur sportif, Vincent Mannaert, poursuit actuellement une évaluation approfondie et prend son temps pour finaliser son analyse.
Une décision avant mars est nécessaire
Si cette approche méthodique de Mannaert est compréhensible, elle comporte également des risques. Reporter l’éventuelle rupture avec Tedesco pourrait coûter moins cher à la fédération, mais cela laisse peu de temps pour trouver un remplaçant et lui permettre de s’intégrer avant les matchs décisifs de mars.
Thomas Chatelle n’hésite pas à mettre Mannaert sous pression. "Nous nous posons encore plus de questions aujourd'hui qu'après l’Euro. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre jusqu’en mars. Quand on est dirigeant d’un club ou d’une fédération, il faut avoir un plan clair", a déclaré l’ancien Diable Rouge dans Champions Club.
Si une décision tarde trop, la Belgique pourrait se retrouver dans une position délicate avant ses prochaines échéances cruciales.