À Anderlecht, si le staff en place fait le job, le club a cherché la bonne formule avant cela. Pour ce faire, les dirigeants ont pensé à un visage bien connu.
Alors qu'il a accepté le défi proposé par Malines, Besnik Hasi avait avant cela celui proposé par Anderlecht, d'abord par Vincent Kompany pour l'assister, ensuite pour devenir directeur technique après le départ de Mazzù.
"Pourquoi ai-je dit non à Kompany ? Parce que je ne voyais pas cela comme une évidence. Amis ou pas, quand on met deux personnalités ensemble… Regardez comment ça s’est passé avec Vercauteren. Vince avait une image idéale de Frank. Il l’avait eu comme entraîneur, mais ce n’est qu’en travaillant avec quelqu’un que l’on sait ce qu’il est vraiment", explique Hasi à Sudinfo.
Et quand il est arrivé à Malines, il a expliqué qu'il devait faire ses preuves : "Ce n’était peut-être pas ma meilleure déclaration, mais je dis ce que je pense. Et puis, c’est la réalité. Quand on est sans club pendant un an et demi, il faut refaire ses preuves. Peut-être que certains se sont dit : 'Qu’est-ce qu’il a fait pendant quatre ans là-bas au Moyen-Orient ?' Je n’étais plus dans le coup. Courtrai et Charleroi se sont renseignés à un moment donné, mais à l’époque, j’étais encore concentré sur l’équipe nationale d’Albanie."
Actuellement sixième avec Malines, Hasi pourrait être la surprise de la saison en qualifiant le KaVé pour les Champions playoffs. Il reste une journée pour confirmer cette place.