En Belgique, Anderlecht reste le club le plus titré malgré une longue période de disette. Considéré comme le meilleur club du royaume, le Sporting a longtemos été un fournisseur important de joueurs pour l'équipe nationale.
C'était notamment vrai quand Michel De Wolf jouait. Un joueur qui aura notamment disputer trois Coupes du Monde et qui aura inscrit un but devenu célèbre contre la Corée.
"Les gars d'Anderlecht faisaient la loi"
"Ce fameux goal contre la Corée, c’était le début des ballons légers, qui flottaient. J’en ai profité. J’avançais et il n’y avait personne devant moi. J’ai pensé à centrer dans un premier temps mais je me suis dit, plutôt que de perdre le ballon, je shoote. Et la chance s’en est mêlée. J’en rigolais moi-même", explique-t-il à Sudinfo.
"Malgré des qualités techniques limitées, j’ai pris part à trois coupes du Monde. Je ne me suis jamais pris pour une vedette. J’ai eu la chance que, chez les Diables, il y a longtemps eu un souci à l’arrière-gauche. Renquin et Baecke avaient notamment été essayés sans trop de succès", ajoute-t-il encore.
Avant de poursuivre : "En fait, il n’y avait pas de problème de back gauche. Le problème, c’était Vercauteren juste devant. Avec tout le respect que je dois à Frankie qui était un joueur exceptionnel, il ne défendait pas. C’est logique puisque cette façon de jouer lui souriait à Anderlecht. Mais s’il avait fait cela côté droit, Gerets l’aurait démonté"
Un Michel De Wolf qui a disputé le début de sa carrière dans des clubs moins prestigieux qu'Anderlecht, comme le RWDM ou Courtrai : "Moi, je me suis très longtemps senti inférieur aux autres chez les Diables. Je n’arrivais pas à me libérer, surtout au début avec les gars d’Anderlecht qui faisaient la loi alors que j’étais le petit gars venant d’un petit club. Il a fallu le bref passage de Meeuws comme T1 pour que je me sente enfin bien en équipe nationale."
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