Ce dimanche à Sclessin, le Standard entamait le clasico en ayant fait le plein de confiance contre le Club de Bruges juste avant la pause internationale.
À Anderlecht, on venait d'enchainer deux victoire 3-1, en déplacement à Eupen et à domicile contre Malines. Une série qui a peut-être créé un excès de confiance dans le chef des Bruxellois.
"La pire chose à faire"
"Quelques jours avant le match, Riemer avait dit qu’il voulait un Anderlecht spectaculaire. Peut-être que, dans son esprit, il s’est dit qu’ils marqueraient le coup et que rien ne pouvait leur arriver", explique Philippe Albert.
Et l'ancien Soulier d'Or de pousuivre sur le plateau de 'La Tribune' : "C’est la pire chose qui peut arriver à Sclessin. Quand le jeu reprend, les joueurs le sentent. Les leaders mauves auraient dû mettre le pied sur le ballon pour montrer qu’ils étaient présents, ils se sont fait bouffer."
"À la mi-temps, Riemer aurait dû resserrer les lignes, demander à Dreyer et Hazard d’être moins haut, jouer en 5-4-1 et laisser venir le Standard jusqu’aux 30 mètres. Il savait que le stade allait prendre feu. Évidemment, son équipe menait 0-2 à la pause et tout allait bien", de poursuivre Albert.
De son côté, Cécile De Gernier expliquait que la défaite d'Anderlecht est intervenue parce que le match avait lieu à Sclessin. "Tout le monde dit qu'ils n'ont pas fait un mauvais match. Tu ne perds pas un match depuis fin juillet. Tu ne perds que parce que c'est à Sclessin, les joueurs doivent devenir dingues."