Les choses semblent aller de mal en pis pour le Club de Bruges. Juste avant la trêve internationale, le Club s'était déjà incliné sur le terrain du Standard et a encoré été battu samedi après-midi sur la pelouse de la lanterne rouge, le KV Courtrai.
Avec 16 points sur 33, le Club réalise son plus mauvais départ en championnat depuis pas moins de 40 ans. Pour l'instant, le Club de Bruges est toujours cinquième au classement, mais pourrait quitter le top 6 dimanche, et accuse déjà un retard de neuf points sur le leader unioniste au classement.
Les Blauw and Zwart sont en crise, et l'approche de Ronny Deila ne semble pas faire l'unanimité.
Des heures excitantes pour Deila ?
On a en tout cas déjà limogé des entraîneurs pour moins que ça au Jan Breydel Stadion, et les premiers points d'interrogation commencent donc à se poser derrière le nom du Norvégien.
La Dernière Heure - Les Sports estime ainsi que Deila pourrait vivre des "heures mouvementées" après la défaite à Courtrai. "S'il survit à ce revers, il devra tout de même se méfier car les deux prochains matches de championnat sont contre l'Antwerp et à l'Union", prévient également le journal.
La presse flamande se montre moins inquiète pour le Norvégien.
Deila n'est pas remis en question, selon Het Nieuwsblad, malgré le fait qu'il y ait bel et bien une crise au Club.
"Il est trop facile de pointer Deila du doigt", explique le journal.
C'est également la conclusion de Het Laatste Nieuws. Ce journal n'évoque pas la position de Deila, mais dénonce la mentalité des joueurs.
La cause de la crise n'est pas tant l'entraîneur que le manque de combativité et de virilité des joueurs qui portent des pantalons longs lors de l'échauffement, et même des gants en match, pour ce qui concerne Skov Olsen.