A minuit, lundi, André Onana, le gardien évincé du Cameroun, qui espérait rencontrer le président de FECAFOOT Samuel Eto'o et le sélectionneur Rigobert Song, ne les avait toujours pas vus. Et du côté de l'Inter Milan, son club, on s'attend plutôt à le voir quitter le Qatar ce mardi.
Alors, stop ou encore ? La qualification pour les huitièmes de finale est encore possible, mais pas en prenant trois buts vendredi contre le Brésil, comme le gardien numéro deux Devis Epassy (Abha SC), lundi lors du match nul, 3-3 face aux Serbes (l'ex-Brugeois Jean-Charles Castelletto et l'ex-anderlechtois Aleksandar Mitrovic ont chacun marqué un but).
Et il n'est question que d'exclusion "temporaire" dans le communiqué (https://cutt.ly/b1bCJPM) de la Fédé.
Hervé Penot assure par ailleurs dans L'Equipe (https://cutt.ly/N1bCqKi) que des tentatives de conciliation auront lieu.
Problème: Onana va devoir s'excuser, et ce n'est pas le genre de la maison.
"CELA DÉPENDRA DE LUI!"
Song n'a pourtant pas qualifié sa disgrâce de définitive en conférence de presse, après le match contre la Serbie.
"S'il va rejouer", a en effet déclaré l'ancien défenseur central de Cologne, recordman des sélections en équipe nationale (137), qui a a participé à quatre coupes du monde (1994, 1998, 2002 et 2010). "Cela dépendra de lui. Il doit revenir dans les règles, et on verra si c'est possible. Je lui ai demandé d'attendre, mais je ne sais pas s'il va rester avec nous..."
On ignore ce qui est reproché à l'ancien gardien d'Ajax, qui aurait eu une altercation avec le sélectionneur vendredi à l'entraînement, où son attitude, "une manière de dégager la balle", selon L'Equipe lui aurait déplu, tout comme son jeu au pied lors du match perdu 1-0 contre la Suisse..