En avril dernier, douze clubs annonçaient avec fracas la création de la Super League. Une compétition fermée, privée et avec comme ambition de concurrencer la Ligue des Champions.
Une compétition que l'UEFA condamnait très rapidement et de laquelle se distanciaient neuf des douze clubs. Tottenham, Arsenal, Manchester City, Manchester United, Chelsea, Liverpool, l'Atlético, le MIlan AC et l'Inter quittaient le navire les uns après les autres craignant les sanctions de l'instance européenne (depuis lors annulées pour tous les clubs y compris les trois dissidents).
CHANGER LA DYNAMIQUE
Et si la Juventus, Barcelone et le Real Madrid n'ont pas renoncé à la création de la compétition, Florentino Pérez va plus loin en en parlant comme si elle existait: "L’épidémie de coronavirus nous a fait vivre l'un des moments les plus difficiles de l'histoire du football. La Super League n'est pas seulement une nouvelle compétition. C'est bien plus. Il s'agit de changer la dynamique du football. C'est la liberté. C'est le projet qui va enfin protéger le fair-play financier", a expliqué le président du Real en conférence de presse.
Un président qui s'en prend ouvertement à l'UEFA et ses dirigeants: "L'UEFA a nié tout dialogue avec la Super League et a raconté une fausse histoire. Il n'est pas acceptable que le président de l'UEFA (Aleksander Ceferin, ndlr) insulte le président de l'un des clubs les plus importants de l'histoire. Ces menaces et pressions n'ont eu aucun effet sur trois clubs (le Real, le Barça et la Juve), qui travaillent pour que le football continue d'intéresser les nouvelles générations."
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