Si Gand restait sur une victoire 5-0 contre le Standard avant la trêve, il savait qu'il ne serait pas aussi simple de s'imposer au Lotto Park.
Le Sporting confirmait rapidement cela en prenant l'avantage via Rits après 23 minutes. Edozie allait suivre avant que Torunarigha ne soit exclu côté buffalo. Trois minutes plus tard, Dolberg faisait 3-0.
Phases litigieuses
En seconde période, c'était à Matisse Samoise d'être exclu à la 75e. Dolberg en profitait de nouveau deux minutes plus tard pour faire 4-0. Anderlecht déroulait ensuite et plantait deux buts supplémentaires.
Et si Wouter Vrancken avait le sourire pendant son discours d'après-match, c'était un sourire cynique que le coach gantois affichait. Un coach qui s'est rendu dans le bureau de l'arbitre pour s'expliquer sur le déroulement de la rencontre et les décisions jugées litigieuses.
Explications avec l'arbitre
"20 minutes après le match, comme le stipule le règlement, je suis allé avec mon PC dans le vestiaire de l'arbitre pour lui montrer les deux phases litigieuses. J'ai pris mon PC plutôt que mon téléphone pour que l'écran soit bien grand", explique Vrancken.
Et Vrancken de revenir sur les phases litigieuses en question : "Pour moi, Coosemans est le seul qui doit être exclu. Torunarigha touche le ballon sur le tacle sur Edozie. L'arbitre m'a dit que le tirage de maillot de Colin est trop léger et concernant Torunarigha, il dit : 'Si tu oublies le fait qu'il a touché le ballon…' Mais il ne faut pas oublier cela ! C'est absurde !"
Le coach qui conclut en revenant sur l'expulsion de Samoise, qui n'aurait elle non plus pas dû avoir lieu selon Vrancken, qui estimait que la jaune était suffisante : "Et même Samoise ne méritait pas la rouge. Quand tu siffles si mal, tu te contentes de donner une jaune pour une action pareille."