Le Standard est dans une situation financière inconfortable. Il n'est pas le seul en Belgique, Anderlecht l'est tout autant. Mais la différence est que, pour garder le cap, la direction rouche a eu besoin de recourir à des opérations comme vendre le stade à une société ayant à sa tête le président Bruno Venanzi et céder les droits TV à une banque.
Mais ce sont des opérations qu'on ne peut faire qu'une fois. Selon
Het Nieuwsblad, le Standard n'a fait que repousser les problèmes car sur le plan structurel, le club liégeois est encore très déficitaire: chaque année, il doit éponger une perte d'exploitation d'environ dix millions d'euros. Alors que le Standard a de nouveau échoué à se qualifier pour les playoffs 1 et que les pots de la Ligue des Champions restent inatteignables.
Venanzi n'est pas assez fort financièrement pour injecter de l'argent dans le club. Il n'y aura guère d'autre choix que de faire entrer de l'argent en vendant des joueurs et d'économiser sur les salaires. Et recommencer avec une ardoise propre. Le scénario d'Anderlecht, pour ainsi dire. Seulement au Standard, cela prendra beaucoup plus de temps en raison d'un manque de liquidités.
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