On vous le disait voici quelques jours: Anderlecht a encore perdu 36 millions d'euros la saison dernière. Le club a beau dire qu'il va récupérer une partie des salaires des blessés via les assurances, ce n'est pas cela qui va l'aider à combler le déficit.
Le journal économique De Tijd a effectué une analyse intéressante entre les 24 millions de bénéfice de Bruges et les 36 millions de déficit d'Anderlecht. Soit un écart de 60 millions d'euros... le prix d'une demi-équipe de classe internationale.
Pour ce qui est des recettes, Bruges a engrangé 20 millions de plus en recettes commerciales et 28 millions de plus en transferts. Le quotidien constate cependant que ce n'est pas tellement à ce niveau que le bât blesse car les recettes d'Anderlecht restent stables.
Le gros problème, au Sporting, ce sont les dépenses: Anderlecht paye 12 millions de plus en salaires (pour des résultats moindres).
Autre gros souci: le poids de la dette. Et là, on touche au noeud du problème. Pour sauver le club, il faut une injection de capital, c'est à dire l'émission de nombreuses nouvelles actions de basse valeur. S'ils acceptent ce plan, les petits actionnaires actuels perdent tout. A moins qu'ils ne rachètent eux-mêmes de nouvelles actions pour compenser la perte sur les anciennes. Mais ça va leur coûter très cher. Car celui qui achètera de nouvelles actions du Sporting achètera surtout... des dettes.
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