Face au manque d'efficacité des avants anderlechtois, c'est avec beaucoup de nostalgie que les fans du Sporting repensent à l'époque où Nenad Jestrovic marquait comme il respirait.
"J’ai parfois l’impression qu’à mon âge, je concrétiserais plus d’occasions que certains joueurs actuels d’Anderlecht si je pouvais camper dans le grand rectangle adverse", dit le Serbe dans Sudpresse. "Être un buteur, c’est inné. On n’apprend pas à devenir un renard des surfaces. C’est dans les gènes. C’est aussi une question de mentalité. Il faut être obsédé, jour et nuit, par le besoin de marquer. Cela m’empêchait souvent de dormir. En mise au vert, je tournais en rond dans ma chambre pendant que les autres dormaient déjà comme des bébés."
Même Lukas Nmecha n'échappe pas à la critique. Il faut dire qu'il a inscrit 7 de ses 12 buts sur penalty. "C’est un bel attaquant, il est agréable à voir jouer. Mais ce n’est pas un vrai buteur. Marquer les penalties, ce n'est pas suffisant. Pour marquer, il ne faut penser qu’à ça, ne vivre que pour ça. Et éliminer de son jeu tous les dribbles superflus. La beauté on s’en fout, c’est l’efficacité qui compte. À sa décharge de Nmecha, il faut dire que je pouvais compter sur des gars exceptionnels pour m’offrir de bons ballons et que tout était clair. Aujourd’hui, j’ai l’impression que tout est improvisé dans les offensives anderlechtoises. Et, finalement, rares sont les attaques qui aboutissent."