La situation financière des clubs belges n'est pas brillante et la crise du coronavirus n'arrange rien. La Pro League a suggéré de mettre les joueurs en chômage technique et la D1B est carrément devenue un cimetière.
"Pour Lokeren, le jeu est fini et Roulers est également en mauvaise posture. Eupen et le Cercle Bruges doivent espérer que leur sugar daddy (papa gâteau) y pompera encore de l'argent", a expliqué l'économiste du sport Trudo Dejonghe au Het Laatste Nieuws. "Beaucoup de clubs se dirigent vers un drame. Les plus petits clubs vivent chichement. Ils ont des dépenses mais n'ont pas de réserves. Le paiement des droits de télévision peut résoudre un grave problème de liquidités, mais les revenus de la billetterie sont complètement perdus."
"La Belgique est un tremplin pour l'achat et la revente de joueurs. Le haut de la pyramide dépensera moins et le bas de la pyramide le ressentira. Les clubs, qui ont besoin de transférer pour boucher un trou, auront des problèmes. Malgré le système favorable de l'ONSS et l'avantage fiscal, la plupart des clubs n'ont pas constitué de matelas. Ils demanderont à nouveau l'aide du gouvernement. C'est Injuste. Ils n'ont jamais utilisé les subventions qu'ils ont reçues comme un bouclier."
Le vote: La D1 à vingt clubs est-elle vivable?