Les scènes de joie abondaient mardi soir à Louvain après la victoire 2-1 des Red Flames face à l'Italie dans le groupe 6 des qualifications au Mondial de football féminin 2019. Un succès qui permet à la Belgique d'encore rêver de la Coupe du monde avec l'accession aux barrages prévus en octobre prochain.
"C'est historique car ce n'est jamais arrivé avant dans l'histoire du football féminin belge. Tout le monde doit être fier de ce que nous avons réalisé", a réagi Ives Serneels, sélectionneur des Red Flames.
Celui-ci avait encore dans les yeux la prestation de ses joueuses qui ont pris l'Italie à la gorge dès le début de la rencontre et ont continué d'imposer leur jeu durant toute la partie. "Nous avons peut-être joué le meilleur match depuis que je suis sélectionneur", a enchaîné Serneels. "Nonante minutes de contrôle, avec une seule occasion offerte qui aurait toutefois pu faire basculer le match. J'aimerais d'ailleurs revoir le penalty pour l'Italie même si on ne va pas trop y prêter attention maintenant. On a disputé un match quasiment parfait à tous les niveaux. Du point de vue du football et de l'organisation, en possession de balle comme en perte de balle. Nous savions que cela était nécessaire face à une équipe comme l'Italie."
Serneels peut être également content de la flexibilité tactique et de l'attitude offensive proposées par son équipe. Le système à trois attaquantes à d'ailleurs semé la panique dans la défense italienne lors de chaque contre-attaque noir-jaune-rouge. "Janice Cayman, Tessa Wullaert et Davinia Vanmechelen ont fait cela à merveille. Il y avait encore deux joueuses juste derrière avec Julie Biesmans et Tine De Caigny. Missipo était quant à elle chargée de jouer la sentinelle devant la défense."
En voyant les Flames évoluer ce soir, on peut regretter de ne pas les avoir vues jouer de la sorte durant toute la campagne qualificative. À l'heure qu'il est, on parlerait peut-être d'une première place et d'une qualification directe pour le Mondial. "On peut toujours émettre des hypothèses. Pour moi, le point positif c'est que ce groupe qui a manqué la qualification directe ait pu se reprendre après les matchs difficiles qu'il a connus en avril. A l'époque peu de personnes croyaient en notre qualification pour les barrages", a conclu Serneels.