Pour les joueurs belges à l'étranger, cette saison n'est pas des plus simples. Beaucoup d'entre eux sont contraints de rester sur le banc ou ne sont pas à leur meilleur niveau.
Il y en a un pour qui les choses sont cependant peut-être en train de changer. Ce samedi soir, il a en effet connu sa première titularisation de la saison en club. Une titularisation lors de laquelle il aura voulu montrer tout son potentiel, peut-être un peu trop.
Ngonge enfin lancé ?
Arrivé dans son nouveau club en janvier et ayant signé un contrat jusqu'en 2028 après avoir réalisé de grosses prestations à l'Hellas Vérone, il n'a pas réussi à confirmer avec Naples. Mais cette fois, les choses pourraient bel et bien démarrer pour Cyril Ngonge.
Antonio Conte a en tout cas prouvé qu'il comptait sur lui pour le match de ce samedi soir contre Lecce, un match important pour le coach, qui évoluait dans sa ville natale, face au club qui lui a permis de faire ses débuts avant de signer à la Juvenus.
"Enormément d'enthousiasme"
Et pour celui qui a été appelé par Domenico Tedesco en équipe nationale lors du rassemblement de ce mois d'octobre, il y a des signes encourageants. Il va désormais falloir jouer avec moins de pressions.
"Enormément d'enthousiasme pour sa première rencontre en tant que titulaire en championnat. Le problème c'est quand il s'enflamme dans l'euphorie et qu'il se trompe dans les derniers choix", écrit Tuttomercatoweb à son sujet.
"Tant qu'il est sur le terrain, il est le joueur de Naples qui frappe le plus au but mais avec peu de précision. Une trop grande volonté de bien faire veut dire en faire trop. Et en faire trop n'est pas synonyme de bien faire", conclut le média transalpin.
Ngonge s'en sort avec une note de 5,5 pour l'heure de jeu qu'il a disputée. À lui désormais de prouver qu'il peut être décisif et qu'Antonio Conte a eu raison de lui faire confiance face à Lecce. Pour Naples, il y a désormais un déplacement à l'AC Milan qui arrive avant des rencontres conre l'Atalanta, à l'Inter et contre la Roma. Un calendrier qui ne sera pas simple pour les Partenopei, qui devront pouvoir compter sur tout le monde.