Au Standard, on a souvent mis en avant la grinta, que ce soit de la part des joueurs mais aussi des entraineurs. Une valeur qui est inculquée dès le plus jeune âge.
Et cela marque à long terme ceux qui ont été formés à l'école liégeoise, comme les différentes expériences peuvent marquer. C'est le cas pour Sébastien Pocognoli, qui vit sa première expérience en tant qu'entraineur principal.
Produit des expériences
Un coach qui a été à bonne école durant sa carrière : "Vous savez, chaque coach, chaque sportif est construit de deux choses : son éducation, son giron, son bagage humain… et puis il y a les expériences comme joueur", explique-t-il à la RTBF.
"J’ai forcément appris des coaches que j’ai eus (notamment Louis Van Gaal, Dick Advocaat, Michel Preud’homme, René Vandereycken et Marc Wilmots, nldr), mais je pense que je suis surtout imprégné de mes propres valeurs", ajoute-t-il.
"Formé à la dure"
Et Pocognoli de se souvenir de son expérience chez les jeunes du Standard : "Chez les jeunes au Standard, on était formé à la dure, à la grinta, à ne jamais renoncer avant le coup de sifflet final. Le combat était notre ADN."
"Puis comme joueur, j’ai été attiré par le pressing offensif, la projection vers l’avant. Je me suis alors dit : si je suis coach un jour, je veux retrouver ces choses… car elles sont ce que je suis. Au final, c'est la philosophie que j'essaie d'instaurer : il y a beaucoup d'humain dans ce que je mets en place", dit-il encore.
Avant de conclure : "Et aujourd’hui, je suis assez serein car j’ai l’impression que depuis le premier jour, on fait bien les choses. Evidemment on commet des erreurs, mais globalement, le puzzle se met en place. Comme coach, je me construis en même temps que mon équipe et ces dernières semaines, je me reconnais de plus en plus en elle : de la grinta, de l’agressivité, du jeu vers l’avant. Donc je me sens vraiment bien !"