À l'Union Saint-Gilloise, on est habitué à des saisons passées aux avant-postes en championnat. Cette fois-ci, ce n'est pas le cas.
Dans les rangs bruxellois, on ne veut cependant pas tirer de conclusions hâtives, sachant que la saison est longue et que des retournements de situation sont possibles jusqu'à la fin. Du côté du CEO Philippe Bormans on joue en tout cas la carte de sérénité.
"Pas vraiment inquiet"
"Non je ne suis vraiment pas inquiet. C'est vrai que c'est le début de saison pour lequel on a le moins de points depuis notre remontée. Mais je trouve qu'on joue sans doute mieux qu'il y a un an à la même époque", dit-il à la RTBF.
"C'est beaucoup trop tôt pour regarder le classement, après 8 journées seulement. On a un super groupe, avec énormément de qualité, limite même un peu trop grand, mais on sait qu'on aura beaucoup de matchs à jouer", ajoute-t-il.
"Pas dans nos habitudes"
Quant à la situation de Sébastien Pocognoli, Bormans évacue toute possible pression sur les épaules du nouveau coach : "Ce n'est pas dans nos habitudes de mettre la pression sur notre entraineur. On ne travaille pas comme ça."
"Si on regarde les matchs, on voit que c'est bon. On a juste manqué de chance. Contre Anderlecht, contre le Standard, ce sont des matchs que l'on doit chaque fois gagner si on les rejoue de la même façon. Cela va venir", confie-t-il confiant. Pas question de lâcher Pocognoli et de remettre en question le choix fait l'été dernier.
Pour rappel, Pocognoli est arrivé plus tard que ses prédécesseurs et a dû faire face à des départs importants. Pas évident pour lui de construire un groupe solide tout de suite et il devrait donc avoir le temps de faire ses preuves avant que la direction tire ses conclusions.