Au Standard, la situation du club s'est apparemment un peu éclaircie avec un accord qui aurait été trouvé entre Bruno Venanzi et A-Cap, qui a pris la relève de 777 Partners.
Le club pourrait ainsi présenter une situation plus sexy pour une revente, même si pour le moment rien ne bouge encore de ce côté-là. Et en attendant, Pierre Locht reste donc à son poste de CEO, afin de permettre une continuité.
Complice ou victime ?
Une fois le Standard revendu, il quittera comme prévu son poste. Mais sa présence à Sclessin divise et lors du match contre l'Union Saint-Gilloise, ce dernier a vu une banderole à son adresse apparaitre. On pouvait y lire : "Locht : acteur, menteur et partenaire du naufrage 777."
Pour une partie du public, le CEO démissionnaire aurait joué le jeu des investisseurs américains et aurait ainsi conduit le Standard dans cette situation catastrophique. Pour d'autres, il aurait été une victime de plus de 777 et aurait été de bonne foi notamment lorsqu'il s'est adressé aux fans pour faire le point de la situation.
Assurer la continuité
Quoi qu'il en soit, il est toujours là pour le moment et c'est avec lui qui les Liégeois vont devoir avancer jusqu'à ce qu'un repreneur se manifeste et que le Standard soit revendu. Si plusieurs candidats avaient été évoqués durant l'été, pour le moment on en est revenu à la case départ.
Ce qui semble clair, c'est que Bruno Venanzi ne fera pas son retour, même temporaire. Tout ce que l'ancien propriétaire souhaitait, c'était récupérer l'argent que le Standard lui devait encore suite à la revente. Puisqu'un accord existerait désormais, il pourra récupérer cet argent et demander que les comptes du club ne soient plus gelés, ce qui est le cas actuellement.