On peut lire son histoire chez les mauves de n'importe quelle façon, Alexis Flips (24 ans) n'a jamais reçu une véritable demi-chance de faire ses preuves à Anderlecht.
L'échec d'un joueur est souvent une question d'ADN insoluble dans le club où il a signé.
Dans le cas de Flips, c'est l'inverse. Il a tout pour se fondre sans problème dans le jeu à l'anderlechtoise mais problème quand même, celui-ci a été rangé au placard et dénaturé par la troika danoise qui définit la ligne à suivre par l'équipe.
"Je suis persuadé que j’avais le style de la maison"
"Je suis persuadé que j’avais le style de la maison", confirme Flips lui même, dans La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/yvbvdkk2). "Mais le club ne joue plus de cette manière et gagne. Donc bravo à Riemer, et tant pis pour moi. Mais même en me donnant à fond comme je l'ai d'ailleurs toujours fait, je ne pourrais jamais atteindre mon meilleur niveau dans ce contexte. Ce qui ne m'empêche pas de déplorer le peu de temps de jeu qui m'a été accordé. Le coach me parlait et m'encourageait sans arrêt durant la semaine mais le week-end, il m'oubliait, même quand il effectuait son cinquième changement. Je n'ai ainsi joué qu'une minute en championnat, contre Saint-Trond (1-0, lors de la première journée, ndlr) cette saison, et j'attends avec impatience de monter sur le terrain avec le maillot de Charleroi, dimanche (18h30) contre le Beerschot. Peu importe à quelle minute..."
"C'était Charleroi ou Lens, sinon je restais..."
Et la journée suivante, le samedi 21 à 20h45, ce sera déjà le retour au Lotto Park.
"Oui, mais d'abord le Beerschot. Je suis prêté (avec une option d'achat de 2,7 millions d'euros, ndlr) mais dans ma tête, le chapitre est clos. Il n'y a pas plus d'une chance sur cent que je redevienne anderlechtois dans un an. C'est un échec irréversible que je dois accepter, alors que j'aurais tant aimé briller sur la scène européenne. Mais maintenant, je dois être focus sur Charleroi, où je veux rebondir, et montrer que je peux être un joueur important en Jupiler Pro League".
"Anderlecht voulait m'expédier en Israël ou en Russie, mais c'était exclu".
"Pas question de jouer ailleurs qu'en Belgique ou en France. Sinon je restais. À Charleroi ou à Lens (où il aurait retrouvé son ex-entraîneur Will Still, ndlr), pour être précis. Voire à Courtrai, mais pour ça il faillait que Kadri parte. De toute façon c'est mieux ainsi. Charleroi est la destination idéale pour reparrtir du bon pied..."
"J’aurais aimé un peu plus de crédit vu qu’ils ont investi quatre millions pour m’avoir. Si le coach m’avait laissé plus de matchs, j’aurais pu apporter plus. Anderlecht est un grand club où je voulais réussir. Je suis déçu de ne pas avoir pu m’exprimer pleinement pour le club et les supporters, mais je n’ai pas regret", conclut Alexis Flips.
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"99% de chances que je ne retourne pas à Anderlecht" (https://www.footnews.be/news/433742/99-de-chances-que-je-ne-retourne-pas-a-anderlecht).