Le RSC Anderlecht a profité du dernier mercato pour se débarrasser d'un certain nombre de joueurs superflus. Alexis Flips, par exemple, a été loué au Sporting Charleroi avec option d'achat.
Le meneur de jeu français a également réagi à son passage raté chez les Mauve et Blanc. Il y a un an, le patron du Sporting, Jesper Fredberg, était à la recherche de créativité et de capacités offensives supplémentaires pour le milieu de terrain du RSCA. Il a finalement choisi Flips.
Ce dernier avait fait forte impression au cours des saisons précédentes au Stade Reims, mais il souhaitait relever un nouveau défi. Le RSCA a déboursé environ 3,5 millions d'euros pour l'ancien jeune international français. Ses premières performances laissaient présager le meilleur. Mais Flips n'a pas réussi à confirmer et il en a payé le prix fort.
Prêté à Charleroi
Le Français a rapidement été mis à l'écart et n'a guère eu l'occasion de se rétablir. Il a donc été prêté à Ankaragücü en janvier. À son retour cet été, Flips semblait prêt à prendre un nouveau départ. Pour se préparer, il a été autorisé à faire des apparitions régulières en attendant d'autres joueurs. Mais dès le début de la saison, Flips a de nouveau été complètement ignoré. Une solution a donc été recherchée ailleurs.
Cette fois, c'est un peu plus près de chez lui qu'elle a été trouvée. Ainsi, le meneur de jeu français jouera dans les prochains mois au Sporting Charleroi, qui l'a pris en location. La transaction comprend également une option d'achat de 2,7 millions d'euros.
Trop peu d'occasions sous Riemer
Dans une longue interview accordée à La Dernière Heure, Flips revient sur son échec au RSCA. Il désigne principalement l'entraîneur Brian Riemer comme le coupable.
« Je pense surtout que j'ai échoué à Anderlecht à cause du jeu de Riemer. Mon style de jeu ne correspondait pas au sien et il avait aussi d'autres joueurs en place. J'ai ma part de responsabilité, mais j'ai toujours tout donné quand j'étais sur le terrain ».
Flips estime également que le sélectionneur danois ne lui a pas donné suffisamment d'occasions de jouer. « Si le coach m'avait laissé quelques matches, j'aurais pu apporter plus. Je suis convaincu d'avoir le style de la maison : offensif, à l'aise avec le ballon. Mais le club ne joue plus de cette manière et comme les résultats suivent... Un entraîneur qui gagne a toujours raison ».
Des messages contradictoires
Enfin, les messages que lui adressait Riemer étaient souvent contradictoires. « Il n'y avait pas de problème entre nous. J'étais correct avec lui, il l'était avec moi. Le seul inconvénient, c'est qu'il disait 'A' en début de semaine et disait 'B' quand il faisait ses choix pour le match. Il me disait de me contenter de ce que j'apportais en semaine, mais je ne jouais pas le week-end. Je n'avais plus confiance en lui. C'est rare qu'un entraîneur me parle aussi souvent pour me faire jouer aussi peu au final ».