Pour la Belgique, la Ligue des Nations a débuté avec ce que tout le monde considérait comme la rencontre la plus facile, du moins sur le papier.
Une rencontre contre Israël que les hommes de Domenico Tedesco ont remporté. Et au moment de faire le bilan pour la RTBF, Philippe Albert déclare : "Si on peut retirer quelque chose de ce match, c’est le résultat. C’est bien de commencer avec une victoire après le naufrage de l'Euro. Il y a quelques points de satisfaction : les jeunes qui rentrent, le capitaine Kevin De Bruyne qui fait le boulot."
"Le plus important est là"
"Je dois reconnaitre que les conditions n'étaient pas géniales pour performer. Jouer ce match 'à domicile' à l'extérieur, qui plus est à huis clos. Il faut parfois se mettre à la place des joueurs. La manière, on verra lundi face à la France. Le plus important est là : les trois points. On se contente de ce qu’on a", ajoute-t-il.
Philippe Albert qui reconnait que Tedesco a eu raison de donner du temps de jeu à certains jeunes joueurs : "C’était le match idéal pour lancer des jeunes. Une fois le score acquis, Domenico Tedesco a fait entrer Julien Duranville et Arne Engels. Ce sont des matches pour acquérir de la bouteille. Le vrai gros test, il nous attend face à la France et l'Italie."
"C'est à l'adversaire de s'adapter"
Et l'ancien Soulier d'Or de préfacer le duel contre la France : "Avec le respect qu'on doit à tous les adversaires, on ne peut pas dire qu'Israël est une grande nation du football. Les Français ont pris une méchante claque contre les Italiens, ce n'est pas un bon résultat pour nous. Il faudra être très concentré et présent, sinon ça risque de mal finir. J'aurais préféré une victoire de la France. Ils sont maintenant obligés de se ressaisir."
"Au niveau de la composition pour lundi, il n'y a pas de raison de changer grand-chose. C’était l’équipe attendue vendredi, je pense que ce sera la même équipe contre la France. On s’est fait un peur peur, mais on possède des joueurs qui savent faire la différence, individuellement ou collectivement. Peu d’équipes ont cette chance. A mes yeux, il ne faut pas tenter un plan tactique comme contre les Français à l'Euro. Restons basiques. Vu nos qualités, c'est à l'adversaire à s'adapter", conclut Philippe Albert.