Au Standard, la situation actuelle n'est pas simple mais dans un passé récent, d'autres problèmes sont apparus.
La gestion de la direction n'a pas toujours été la meilleure et parmi ceux qui ont été critiqués, il y a Olivier Renard. Parti au CF Montréal, il a fini par quitter son poste de directeur sportif après cinq ans.
"J'avais dit qu'on allait droit dans le mur"
Et quand Sudinfo lui fait remarquer qu'il a souvent quitté ses différents postes en conflit avec les autres dirigeants, il répond : "Je peux comprendre mais je suis le premier à faire mon auto critique. Je sais que je suis entier et si on me confie une mission, je me donnerai corps et âme pour la remplir et si je dois me disputer avec un joueur ou un coach, c’est dans l’intérêt du club. Partout où je suis passé, on a remonté la pente. Cela ne fait certainement pas de moi un Dieu pour autant."
Et Renard de poursuivre : "Après, dans le football, je connais peu de personnes qui quittent un club dans de bons termes sauf si on parle d’un joueur qui part pour gagner des millions et qui en rapporte à son club alors là oui, tout le monde est content. Je sais pourquoi j’ai quitté Malines et le Standard."
" À Malines, je n’étais plus en phase avec la méthodologie du club et j’ai dit aux dirigeants que ce n’était pas le bon chemin à emprunter. Deux ans plus tard, le club était relégué. Je n’ai pas eu de clash à Malines pas plus au Standard", explique encore Renard.
Avant de conclure : " Là aussi, on m’a imposé un nouveau style de recrutement après l’arrivée de Michel Preud’homme. Je n’étais pas toujours d’accord avec ses choix et j’en faisais part à mon président de l’époque, Bruno Venanzi auquel j’avais dit qu’il allait droit dans le mur et on voit où le club se retrouve aujourd’hui. Je l’ai dit, je suis entier et je dis les choses. Je l’ai également fait à Montréal avant de partir car j’estimais qu’on prenait une mauvaise direction."