.webp)
Si en Europe l'Euro bat son plein, aux Etats-Unis la Copa América va elle aussi voir les quarts de finale débuter.
Avec une Argentine qui prouve qu'elle est candidate à sa propre succession et le Brésil qui continue de faire douter.
Accrochée lors de la première rencontre de phase de poules, l'Auriverde avait redressé la barre lors de la deuxième rencontre avec une victoire 4-1 et un Vinicius impérial.
Le Brésil inquiète
Mais contre la Colombie, le Brésil n'a pu faire mieux qu'un nul. Un partage 1-1 contre une équipe qui reste sur 26 rencontres sans défaite et qui a été sauvée par l'ancien Genkois Daniel Muñoz, parti en janvier à Crystal Palace.
Si le Brésil est qualifié pour les quarts, il ne convainc pas et inquiète même : "Il y avait un manque de contrôle du jeu de notre part, nous n’étions pas capables de beaucoup garder le ballon. Parfois, nous sommes même restés immobiles et nous avons très peu progressé dans le camp adverse", déclarait Marquinhos à l'issue de la rencontre.
Avant de poursuivre : "Nous avons beaucoup joué le ballon dans notre terrain et avons eu du mal à casser avec les lignes. C’est ce qui manquait, être honnête avec nous-mêmes. Nous affrontons l’équipe colombienne, qui vit un très bon moment d’invincibilité."
Jouant la carte de l'honnêteté, il poursuivait et concluait : "Je pense que nous avons beaucoup de choses à travailler et nous essayons d’accélérer ce processus de plus en plus. Il faut être honnête avec nous-mêmes. Nous devons grandir et nous améliorer, surtout dans ces grands matchs où nous devons faire beaucoup plus, contrôler davantage le jeu et savoir utiliser notre force, avoir le ballon, travailler d’un côté à l’autre, utiliser les espaces quand nous pouvons. Plusieurs fois, nous avons fini par accélérer le jeu à un moment où nous n’en avions pas besoin et nous avons perdu le contrôle du jeu."
On notera que pour les quarts de finale, le Brésil sera privé de Vinicius, suspendu. Une absence qui pourrait évidemment faire la différence pour la Seleção.
.webp)
.webp)
