Ce jeudi, l'Union Saint-Gilloise a remporté la Coupe de Belgique en s'imposant contre l'Antwerp.
Un match lors duquel Anthony Moris aura gardé sa cage inviolée. Une belle revanche pour celui dont les prestations ont été souvent critiquées lors des quatre défaites de suite en début de playoffs.
"J'ai vu ma femme et ma grand-mère en pleurs"
"C’est incroyable, c’est beau. On a travaillé très dur pour en arriver là. Quand on parvient à éliminer Anderlecht et Bruges, c’est qu’il y a de la qualité. Quand on regarde le match, c’est mérité", déclarait ainsi le portier après la fête sur la pelouse.
Un Anthony Moris qui a pu célébrer en tant que titulaire après l'avoir fait comme troisième gardien avec le Standard. Mais avant cela, le gardien a été touché par les critiques.
Ou plutôt par la façon dont ça a impacté sa famille : "J’ai été touché de voir mes proches touchés. Il faut savoir accepter les compliments autant que les critiques. Mais j’ai vu ma femme et ma grand-mère en pleurs par rapport à ce que les gens pouvaient écrire."
"Moi je ne lis rien et j’ai pris du recul par rapport à cela. J’ai toujours eu confiance en mon travail. Ces débuts de playoffs difficiles, c’était un concours de circonstances, ça pouvait arriver. Mais en travaillant, en donnant tout sur le terrain et on étant professionnel, on peut inverser la tendance", de conclure Moris.