Les dernières années, le Standard a chaque fois eu du mal à obtenir sa licence. Un des éléments qui avait poussé Bruno Venanzi à trouver des investisseurs.
Mais cette saison, à la surprise générale les Rouches ont obtenu le précieux sésame sans aucun problème en première instance. Du côté de la commission des licences, on ne veut pas parler du cas précis du Standard mais on explique comme la licence s'obtient.
"Une situation grise"
"Il y a un certain nombre de documents qui sont demandés aux clubs et nous, comme auditorat, on est un peu le parquet fédéral si on veut comparer avec la justice. On émet un avis. Si on considère que le club a la continuité, cet avis est avalisé par le conseil de la concurrence", explique Niels Van Brantegem à la RTBF.
"On l’a publié le 13 octobre 2023. Le club doit fournir des centaines de documents afin de répondre aux conditions. Et en fonction des besoins de liquidités, ils ont plusieurs possibilités afin de justifier la continuité. Et puis nous, on fait un rapport à la commission des licences et ce sont eux qui jugent en première instance si le club satisfait aux conditions de la continuité", ajoute le manager des licences.
Et Van Brantegem de conclure : "En 2020, on a eu beaucoup de clubs qui ont eu un échec en première instance. On avait eu sept échecs à ce moment-là dont deux clubs qui n’existent plus (Lokeren et Roulers, ndlr). On a changé de système dans le sens qu’avant c’était blanc ou noir, maintenant si c’est une situation grise, on va accorder la licence mais il y aura un suivi mensuel pour les clubs qui sont dans cette situation. Le suivi peut être léger, mais il peut aussi être assez conséquent tous les mois."