Brian Riemer n'a cette fois pas couru dans tous les sens sur la pelouse en sautant de joie comme s'il était déjà champion, ainsi qu'il l'avait fait après la victoire miraculeuse dans le derby bruxellois contre l'Union Saint-Gilloise, 2-1, la semaine passée.
Mais comme à chaque fois qu'il perd, ou presque, il s'en est pris à l'arbitre, Jonathan Lardot. Ce dernier a en effet accordé le penalty fatal qui a permis à Andi Zeqiri, entré sur le terrain à la place de Toluwalase Arokodore à la 73e, d'offrir les trois points à Genk dans le temps additionnel (2-1, 90e+1).
La dernière fois que les mauves avaient affronté le club limbourgeois, souvenez-vous, Nathan Verboomen leur avait rendu le ballon au lieu de faire recommencer le penalty manqué par Bryan Heynen, mais repris victorieusement par Yira Sor après un envahissement prématuré du rectangle.
Le genre de cadeau du ciel qui ne se reproduit pas deux fois au cours du même championnat.
"Il n'y avait jamais penalty", tempêtait le coach danois. "Je ne comprends pas pourquoi ce Lardot doit toujours se mettre en évidence de la plus mauvaise des façons. C'est un désastre pour notre championnat. Le ballon est arrivé à pleine vitesse sur le bras de Killian (Sardellla, dlr) qui était plus ou moins (sic !) le long de son corps. Comment cet homme peut-il ainsi considérer qu'il s'agit d'un penalty. C'est insensé...".
Brian Riemer n'a cependant pas été jusqu'à pointer Jonathan Lardot comme l'unique responsable de la défaite, la deuxième d'Anderlecht en deux déplacements dans ces Champions Playoffs, après celle au Club Bruges (3-1).
"Ce penalty n'est pas la seule chose qui me déçoit", a-t-il en effet avoué. "Notre pauvre prestation en première mi-temps me reste également en travers de la gorge. Nous n'avons pas été à la hauteur de l'intensité de Genk. Nous n'avons pas réussi à leur faire mal dans les moments où il le fallait, avec la vitesse d'Amuzu, par exemple. Nous pouvions même être heureux du score (1-0, ndlr) au repos et cela, je ne peux l'accepter. Le penalty n'est donc pas la cause principale de notre échec. En deuxième mi-temps, nous sommes de plus en plus entrés dans le match. Au point que dans les dix dernières minutes, j'ai même pensé, du moins avant le penalty, que nous pouvions gagner après ce très joli but d'Anders (Dreyer) qui nous avait permis d'égaliser à un quart d'heure de la fin..."
"Un penalty logique, dans le contexte actuel..."
L'entraîneur de Genk se voulait lui modéré dans son analyse de la phase, plutôt vague.
"Toutes les équipes peuvent toujours à tout moment bénéficier d'une décision comme celle de ce soir, ou en être au contraire la victime. Il y a un évident manque de cohérence que j'estime personnellement très regrettable. En tant qu'amateur de football on ne peut en effet que déplorer ce genre de choses. Mais au vu de ce qu'on voit sur nos pelouses à l’heure actuelle, je dirais que ce penalty me semble plutôt logique", a conclu Wouter Vrancken.
Mercredi (20h30): Anderlecht - Cercle de Bruges !
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Le génie de Dreyer n'aura pas suffi dans le Limbourg (https://www.footnews.be/news/416271/le-genie-de-dreyer-naura-pas-suffi-dans-le-limbourg).