Dans une interview accordée à Sudinfo, Philippe Bormans, le CEO de l'Union, se livre sur l'affaire Burgess : "J'étais frustré car des choses fausses ont été dites et je ne pouvais pas y répondre."
Des décisions contradictoires
Philippe Bormans est revenu plus en détail sur l'affaire de son défenseur qui avait écopé d'un carton rouge lors de la première rencontre face à Genk. Pour lui, il est crucial que de telles situations soient gérées de manière plus efficace à l'avenir pour éviter que d'autres équipes ne soient confrontées à des problèmes similaires. Le plus important est que Chritian Burgess soit présent face à Anderlecht.
Accusé d'avoir tenté d'influencer le Procureur Ebe Verhaegen en le contactant samedi dernier, le CEO souhaite se défendre. "Samedi, j'avais en ma possession trois versions différentes des événements : un e-mail du Procureur, le règlement en vigueur et le système E-Kickoff où le nom de Burgess était en rouge. Il était donc normal pour moi de chercher à clarifier la situation. Vous avez même contacté Piet Vandendriessche, le PDG de la fédération… Je lui ai demandé de me contacter en urgence pour savoir à qui m'adresser. Nous n'avons pas discuté des détails de l'affaire. Il m'a simplement fourni les coordonnées des personnes à contacter, ce que j'ai fait."
"Alexander Blessin a réagi de manière émotionnelle"
Sur le plan du timing, cette affaire est mal tombée, d'autant plus qu'Alexander Blessin avait récemment critiqué certains médias et l'arbitrage. Pour Boremans, l'entraineur a réagi de manière trop émotionnelle. Cependant, son message était que le VAR avait manqué plusieurs actions importantes lors du match contre l'Antwerp. Il a peut-être eu du mal à communiquer ses propos par la suite. Quant à l'affirmation de son entraineur selon laquelle certains préféreraient voir Anderlecht champion plutôt que l'Union, Boremans n'y croit pas.